Opel Corsa : 40 ans d'histoire
En marge des 160 ans d'Opel, la Corsa fête ses 40 ans. Le constructeur en profite pour lui rendre un bel hommage à travers une série anniversaire limitée.
Modèle de collection caractérisé par plusieurs petits détails de la mode de 1982, il est bien sûr ici modernisé pour s'adapter à notre époque.
Pour nous, l'occasion est aussi trop belle de revenir sur la saga de cette citadine qui s'est écoulée à plus de 14 millions d'exemplaires dans le monde.
Le temps passe vite et Adam Opel n'en croyait pas ses yeux lorsqu'il a vu l'actuelle ville ouvrière de Rüsselsheim, peuplée de 15 600 employés et capable de produire 180 000 véhicules par an.
Lui qui a commencé dans une simple grange à fabriquer des machines à coudre avant d'expérimenter le deux roues, puis l'automobile en 1899.
Adam n'est plus de ce monde cette année-là, mais ses fils ont pris l'initiative de faire d'Opel une marque dont la réputation mondiale s'est bâtie sur des modèles de qualité, avec un rapport prix/équipement toujours compétitif.
Parmi les nombreux modèles qui ont fait le succès de la marque, il en est un qui fête aujourd'hui ses 40 ans. La Corse. Avant lui, la polyvalente Kadett, qui occupait à la fois le segment citadin et familial, était la seule réponse à la demande des familles à la recherche d'une voiture abordable.
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Afin de s'adapter à cette clientèle de plus en plus exigeante, la Kadett ne cesse de grandir, au point de ne plus être à l'aise dans le box des véhicules urbains. Ainsi, en 1982, la Corsa débarque sur la scène automobile, avec une première génération emblématique.
On doit le coup de crayon de la Corsa A à Erhard Schnell, qui a également conçu les superbes GT ou Calibra. Et ça ne ressemblerait pas à ça, mais la Corsa détenait le record du meilleur coefficient de traînée de sa catégorie.
Des formes anguleuses et des ailes légèrement évasées pour faire ressortir la virilité nécessaire pour convaincre, non pas un public masculin, mais "l'homme de la maison" en général. Ce qui explique peut-être pourquoi Steffi Graf et son puissant coup de raquette ont eu droit à leur série spéciale ?
Blague à part, s'installer à bord, 40 ans plus tard, est une expérience en soi. Les commandes sont plus fonctionnelles, sans tracas. Le volant très fin ou le long levier de vitesses témoignent également d'une autre époque, tout comme le freinage d'un vélo ou les odeurs d'échappement qui remontent régulièrement dans l'habitacle. Il faut dire, pour ce dernier point, qu'avec 800 kg à vide, le petit Allemand n'a évidemment pas beaucoup d'isolement. Ceci, en revanche, permet de se contenter de très peu d'énergie.
Imaginez que l'entrée de gamme ne soit propulsée que par un petit moteur d'à peine 45 chevaux. Sa version GSI, la plus sportive à l'époque, n'atteignait que 100 ch. Autre sensation saisissante à bord, l'ensemble de l'habitacle est baigné de lumière grâce à des surfaces vitrées et des montants de carrosserie bien moins garnis qu'on ne le connaît aujourd'hui. De plus, les générations suivantes montrent clairement l'évolution vers le confort et la sécurité.
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La deuxième génération de 1993 repense complètement sa cible, adoptant des lignes beaucoup plus arrondies, pour séduire un public féminin. Il a grandi pour une meilleure habitabilité et propose l'ABS ou les airbags frontaux de série. Et si une version trois caisses existait déjà auparavant, Opel sort des versions 5 portes allongées sur la Corsa B et même une version pick-up !